Posté par motus 306
(IP enregistrée), le 13/03/18 23:56:08
Gregoireb a écrit :
Il ne faut pas généraliser l'utilisation des huiles car une huile est adaptée en fonction de la technologie de chaque voiture ( suralimentation, dépollution, ...).
Les préconisations constructeur concernant nos Mégane sont en 5w40, ce qui va très bien à mon gout pour ce que l'on fait et après étude des organes mécaniques interne qui s'avère correcte.
Si un véhicule bouffe de l'huile tu peux éventuellement changer l'indice pour compenser mais tu ne feras que combler partiellement le problème au lieu de le traiter à la naissance (segmentation, joints de queue de soupapes, palier de turbo,...).
Le premier indice étant celui de la viscosité à froid, il faudrait privilégier un indice plutôt faible sur nos Mégane afin d'obtenir une pression d'huile correcte le plus rapidement possible avec graissage du circuit complet. Afin de ne pas abîmer le turbo qui est le dernier alimenté en huile et qui a un régime de rotation beaucoup plus grand que notre moteur thermique.
Il ne faut pas partir dans l'excès et mettre un grade 0 d'office car l'huile ressemble plutôt à de l'eau et est plus volatile donc augmentation de risques de fuites et de problème de lubrification sur le haut moteur.
D'ailleurs quand j'étais mécanicien chez Porsche il n'était pas rare d’entendre les hauts moteur cliqueter avec l'huile 0W40.
Le second indice représente la viscosité à chaud. Un grade élevé va favoriser l’étanchéité du bloc.
Toujours pareil il faut faire attention à ne pas partir dans l'excès et utilisé un grade trop élevé qui ne ferais que générer des résistances sur les pièces mécaniques résultant sur une usure prématurée des organes interne.
Après les principaux problèmes (dues à un problème de lubrification) que je rencontre aujourd'hui lors des ouvertures moteur sont des défauts de graissage avec échauffement des matériaux ou destruction interne des endroits de graissage (pompe à huile, palier de turbo). Tous ces problèmes ne sont pas forcément dues à la qualité de l'huile mis lors de la vidange mais des intervalles d'entretien réalisé.
L'huile sert à lubrifier mais aussi à récupérer les micro impuretés du moteur.
Un intervalle d'entretien réduit en utilisation piste sera la clé de la conservation du moteur.
De plus laisser chauffer son véhicule calmement au ralenti pour alimenter tout le circuit de lubrification ne sera que bénéfique.
Idem pour le refroidissement où il est conseillé de laisser son véhicule (moteur turbo je précises) en statique moteur tournant quelques minutes afin de faire baisser le régime du turbo. Ne pas le faire c'est couper l'alimentation d'huile au turbo qui permet de centrifuger l'hélice du turbocompresseur avec pour conséquence possible de contacts entre l’hélice et le corps de turbo.
Résultat possible: fuites d'huile au palier de graissage, absorption de morceaux d'ailettes par l'admission et turbo HS voir même emballement moteur sur un véhicule Diesel par une auto-alimentation du véhicule en huile qui fera office de comburant jusqu'à mort s'en suive.
Voilou voilou
Sur ce point je n'ai jamais compris et je ne suis pas d'accord.
Que l'on me dise qu'après une cession piste et/ou grosse attaque on doit laisser un moteur tourner au ralenti pour faire redescendre calmement les températures très bien pas de soucis.
Mais laisser plusieurs minutes un moteurs tourner pour laisser le turbo ralentir ça non pas d'accords.
De manière général le turbo ralenti très rapidement (en quelques sec) donc ce n'est pas pour cela que l'on doit laisser tourner le moteur.
Par exemple sur piste, avant de s'arrĂŞter on passe par les stands, donc on roule relativement doucement.
Donc au moment où on immobilise la voiture, le moteur est quasi au ralenti donc le turbo est déjà quasi arrêté.
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