Posté par Perceval
(IP enregistrée), le 11/11/07 20:05:04
Si elle était si simple, elle aurait déjà été trouvée.
Dans ton exemple, je pense plutôt que la mégane a été payée par les "racailles". Après faut voir si l'origine des fonds est licite
Les vols de véhicules puissants servent rarement à satisfaire le plaisir automobile du voleur. C'est soit un véhicule destiné à un trafic de véhicules volés, soit un véhicule destiné à servir dans du transport de stup ou comme voiture béliers.
La solution, c'est supprimer les causes qui font que des gens deviennent des délinquants. Ca fait des siècles que l'on cherche et qu'on ne trouve pas.
Allez, pour illustrer ce dernier propos, voici ceux d'un anarchiste tenus devant les magistrats et jurés de la cour d'assises qui l'ont condamné à mort il y a plus d'un siècle. (attention, ces propos sont trop "nobles" pour s'appliquer à la racaille actuelle et je ne les cautionne pas tous forcément, mais il y a de l'idée intéressante )
"De même, vous, messieurs les jurés, qui, sans doute, allez me condamner à la peine de mort, parce que vous croirez que c'est une nécessité et que ma disparition sera une satisfaction pour vous qui avez horreur de voir couler le sang humain, mais qui, lorsque vous croirez qu'il sera utile de le verser pour assurer la sécurité de votre existence, n'hésiterez pas plus que moi à le faire, avec cette différence que vous le ferez sans courir aucun danger, tandis que, au contraire, moi j'agissais aux risque et péril de ma liberté et de ma vie.
Eh bien ! messieurs, il n'y a plus de criminels à juger, mais les causes du crime a détruire. en créant les articles du Code, les législateurs ont oublié qu'ils n'attaquaient pas les causes mais simplement les effets, et qu'alors ils ne détruisaient aucunement le crime ; en vérité, les causes existant, toujours les effets en découleront. Toujours il y aura des criminels, car aujourd'hui vous en détruisez un, demain il y en aura dix qui naîtront.
Que faut-il alors ? Détruire la misère, ce germe de crime, en assurant è chacun la satisfaction de tous les besoins ! Et combien cela est difficile à réaliser ! Il suffirait d'établir la société sur de nouvelles bases où tout serait en commun, et ou chacun, produisant selon ses aptitudes et ses forces, pourrait consommer selon ses besoins. Alors on ne verra plus des gens comme l'ermite de Notre-Dame-de-Grâce et autres mendier un métal dont ils deviennent les esclaves et les victimes ! On ne verra plus les femmes céder leurs appas, comme une vulgaire marchandise, en échange de ce même métal qui nous empêche bien souvent de reconnaître si l'affection est vraiment sincère. On ne verra plus des hommes comme Pranzini, Prado, Berland, Anastay et autres qui, toujours pour avoir de ce même métal, en arrivent à donner la mort ! Cela démontre clairement que la cause de tous les crimes est toujours la même et qu'il faut vraiment être insensé pour ne pas la voir.
Oui, je le répète : c'est la société qui fait les criminels, et vous jurés, au lieu de les frapper, vous devriez employer votre intelligence et vos forces à transformer le société. Du coup, vous supprimeriez tous les crimes ; et votre oeuvre, en s'attaquant aux causes, serait plus grande et plus féconde que n'est votre justice qui s'amoindrit à punir les effets.
Je ne suis qu'un ouvrier sans instruction ; mais parce que j'ai vécu l'existence des miséreux, je sens mieux qu'un riche bourgeois l'iniquité de vos lois répressives. Où prenez-vous le droit de tuer ou d'enfermer un homme qui, mis sur terre avec la nécessité de vivre, s'est vu dans la nécessité de prendre ce dont il manquait pour se nourrir ?
J'ai travaillé pour vivre et faire vivre les miens ; tant que ni moi ni les miens n'avons pas trop souffert, je suis resté ce que vous appelez honnête. Puis le travail a manqué, et avec le chômage est venue la faim. C'est alors que cette grande loi de la nature, cette voix impérieuse qui n'admet pas de réplique : l'instinct de la conservation, me poussa à commettre certains des crimes et délits que vous me reprochez et dont je reconnais être l'auteur.
Jugez-moi, messieurs les jures, mais si vous m'avez compris, en me jugeant jugez tous les malheureux dont la misère, alliée à la fierté naturelle, a fait des criminels, et dont la richesse, dont l'aisance même aurait fait des honnêtes gens !
Une société intelligente en aurait fait des gens comme tout le monde !
" Ravachol
Je ne cautionne pas hein.Je ne suis pas gauchiste . Mais il ne dit pas que des conneries le garçon.
Message édité 1 fois. Dernière modification le 11/11/07 20:06:40
|