Posté par fac
(IP enregistrée), le 23/11/08 15:14:54
Arrivé presque à l’heure : 8h 35 au lieu de 8h 30 , il y a déjà Ben, Denis et Franck.
Mais pas de trace de Walter qui m’avait dit être là à partir de 8 h 00 (son père aurait-il changé d’avis ?
Ma Porsche fait un peu de bruit, je demande à passer au sonomètre, bilan ca passe.
9 h 00 ouverture de la piste et première cession tranquille sur le gras mouillé, je démarre progressivement (deviendrais-je sage ?)
Mon jeune copilote (Andrew 8 ans) me demande pourquoi je me laisse doubler…
Mais une vingtaine de tours plus tard, on me fait signe, je fais trop de bruit.
Heureusement j’ai plus d’un tour dans mon sac. Petite séance de mécanique sous la voiture pour mettre brider le pot. Dommage je dois perdre une vingtaine de chevaux.
Une demi heure plus tard c’est fini, mais je me suis pris la pluie qui tombait à l’horizontal, j’ai le dos et les pieds trempés.
Pas grave je repars, d’autant que le soleil arrive.
Je croise Loïc qui nous explique avoir revendu le Speedster pour une belle M3 SMG2 d’après lui plus facile à conduire, (pour en avoir conduit j’ai des doutes)
Entre temps La future clio Cup de Walter est arrivée et même Walter a fini par arriver, comme Zorro sans se presser.
Quelques tours avec Patrick, un copain, à qui je laisse ensuite le volant. En grand spécialiste des propulsions, il trouve ma Porsche très dure à conduire, sur sa 325 iS il n’a jamais de sous-virage et un survirage plus progressif.
Je repars en piste et commence à rouler plus fort. Première impression : mes nouveaux Biltein la rendent ma 968 plus progressive mais elle continue de passer du sous virage au survirage.
A un moment au début du freinage au bout de la ligne droite je rentre un rapport, elle se met à l’équerre, je tente de la contenir, elle part dans l’autre sens, finalement je la laisse faire son tête à queue. Tour suivant j’analyse comment je conduit, à cet endroit, géné par la position de conduite je n’arrive pas à faire le double débrayage, visiblement indispensable sur les gros freinages pour en pas avoir un blocage de boite avec la 968.
Sur la piste je rattrape Ben alors qu'il me rattrapait au début (et qui est en pneus spécial glisse). Etonnant de voir que dans le double gauche après la chicane c’est ma Porsche qui sous-vire alors que sa Clio Survire …
Petite pause et Walter m’emmène en passager, Ben arrive « Puisque tu ne t’en sers pas tu me prête ta Porsche ? » Ok.
Quelques tours dans la Cup, mes impressions : les pneus pluie offre un vrai grip pas comme nos pneus de série. Walter roule très cul serré, ce qui n’a rien d’étonnant. Il commence à se servir correctement de la boite séquentielle, le top, difficile de faire plus course. Moi aussi je l’aurais bien essayé ce jouet … Vivement que Walter l’ai un peu au main.
Retour au stand, je regarde tourner Ben, il ne glisse pas ???, il essaye à la ré accélération du double gauche et tête à queue.
Retour au stand, Ben fait la moue, elle ne se laisse pas faire. « Tu veux que je te montre le mode d’emploi ? »
« Volontiers ».
Dans la voiture on discute des possibilités de glisse offertes par le blocage de boite. J’essaye de passer le double gauche en une fois comme je le faisais pour les tractions mais le poids nous entraine et on finit un peu dans l’herbe. Il vaut mieux une légère glisse dans le premier, freinage en ligne et glisse en essayant de tutoyer la corde dans le second.
Quelques tours plus tard Ben analyse : « En fait quand on veut stopper la glisse de l’arrière, il ne faut pas hésiter à franchement lever le pied » Eh oui c’est que la bête a du poids et de l’inertie… Et surtout il y a quelques réflexes de tractions à proscrire (j'ai mis quelques tours pour m'en débarrasser à Ladoux).
Les cessions du matin touchent à leur fin. Direction le restaurant. Denis nous refais le coup de la pauvre petite PS2 puis Denis nous fait un petit Suspens sur la sportive que possède son père. Sans que nous ne comprenions le but de ce suspens.
Finalement on a trouvé c’est un Zafira OPC.
L’après midi bonne surprise la piste à séchée. Avec du grip la 968 est transformée, plus de sous virage, elle enroule en léger survirage un vrai régal et super éffecace. Sur la piste je cherche des adversaires avec un véhicule au niveau du miens.
Deux 911 sont en piste mais leurs pilotes n’avancent pas. Elles sont facile à doubler mais les pilotes de Clio ne sont pas du même avis « La noire il se traine dans les virage mais aucune chance de le doubler dans les lignes droites ».
Une Porsche Cayman a l’air d’aller vite, je la rattrape et la suis sans problème, décidément cela manque d’opposition aujourd’hui, vivement des arsouilles avec des R26 ou autres baignoires du RS Team.
Petite pose station service, ma bride de pot étouffe complètement la 968, Re séance de mécanique pour l’enlever avec l’aide de Pierrot.
Je repars pour une piste sous la neige dont l’adhérence baisse à chaque tour, Surprise, toujours pas de survirage, le comportement est proche ce celui entrevu sur le sec. En fait je pense que le roulage sur le sec a surfacé mes pneus leur redonnant du grip. Je m’éclate, alors que les tractions avant sont dans tous les sens et jardinent sec. (à part Ben et une ZX verte)
LoĂŻc est dubitatif sur le comportement de sa M3
Et Denis ? Pas de fautes et il arrête sagement avant le tour de trop ??? Il nous l'ont changé
Reste le plus dur, charger les affaires et revenir chez soi.
En tout cas je commence vraiment à apprécier la 968, vivement les premières spéciales de Rallye.
Message édité 3 fois. Dernière modification le 23/11/08 20:20:36
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