Posté par Djiles
(IP enregistrée), le 30/11/11 20:18:37
La neutralisation de Vidauban (34kms) n'est pas forcement une mauvaise nouvelle pour moi.
Si la premiere partie est super sympa, la route (forestiere) Ã partir du col de Peigros est un vrai champ de bataille avec des trous, plutot des crateres de partout.
On a l'impression de faire du rallye Cross
Jugez plutot =>
Passage dans la speciale en liaison puis retour à l'assistance.
La voiture marche du tonnerre, c'est rassurant avant d'attaquer un gros morceau, Collobriere de nuit (33kms).
On reprend quelques forces et on repart, de nuit, pour un très long routier (42 mn).
Au bout de quelques kms, le moteurs se met à avoir des trous à l'acceleration et à ratatouiller, à tel point que je suis incapable de doubler les touristes qui se trainent à 50km/h sur cette route sinueuse.
Je me mets à gamberger, notre aventure va t'elle s'arreter là ?, le moteur va t'il tenir,doit on abandonner maintenant ?, est ce qu'on se tape la speciale en warning ? Je me pose pleins de questions
Arrivée au CH. On se casque en esperant pouvoir rallier l'assistance après la speciale.
Mon copilote m'annonce le décompte, 30, 20, 10, 5,4,3,2,1, Go!
Je m'élance, plutot je bondis...des les premiers metres je ressents une poussée franche et lineaire, sans aucun accoup. Nous avons retrouvé notre moteur . Par contre aucune note ne me parvient de mon copilote. Je me tourne vers lui, l'habitacle est etrangement sombre et je découvre mon frere en train de se battre avec la lampe de lecture. Rien a faire, la lampe est tombée en panne.
Tant pis, pour pas changer on va rouler à vue...
Le 1er tiers se fait en montée, dans la foret. Au fur et à mesure que l'on monte on tombe sur des virages de plus en plus humide qui sont autant de pieges. Les derniers kilometres de montée sont ponctués de zones de brouillard qui surprennent surtout lorsqu'on roule sans note. En fait ce brouillard n'est que de la fumée dégagée par les feux allumés par les spectateurs pour se rechauffer.
Début de la descente sur Collobriere, et au miracle la voix de mon copilote se remet à chanter. hervé a mis la main sur une lampe de poche. Le cahier dans une main, la lampe dans l'autre, les notes tombent me permettant d'anticiper les enchainements de virage. Le rythme s'élève, pas pour très longtemps puisqu'au bout de 2 ou 3 kilometres, la lampe de poche rend l'ame...Nous allons finir la speciale, à vue.
Message édité 6 fois. Dernière modification le 30/11/11 21:41:59
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