Posté par capof  
(IP enregistrée), le 18/09/22 11:39:58
Ca sera spécialités orientales; le club a fait venir un food truck, jusqu’aux pits, je choisi un plat dont j’ai oublié le nom, sorte de tajine au poulet aux olives . je rejoins les potes qui se sont trouvé un petit coin à l'ombre, ah oui, on a beau être en septembre, le mercure affiche 26° aujourd’hui ! C’est aussi l’occasion pour Valentin de discuter avec tout le monde, “voiture de tes rêves (Supra pchhhhiiiiitttttt)”, “voitures envisageables” (MX-5 ) ,conduite AC , permis, budget. Je crois que tout le monde l’a vite cerné il est pro japonaises :).
C’est aussi l’occasion pour moi de remettre en question la fiabilité de sa préférée nippone, car je n' ai pas vu beaucoup tourner son saint graal, la belle S13 soi-disant meilleure voiture du monde, super fiable serait elle en panne ? (désolé pour celui qui est venu rouler avec).
13:30, la piste ouvre, comme au matin je laisse aux plus impatients la première session, et j’en profite pour regarder si les sessions de jardinage de la matinée n’ont rien abimé sur l’auto. Outre le fait que la carrosserie est pleine d’herbe, les jantes remplies de terre, mon silencieux commence à se desserrer de son manchon, il reste me semble ok. J’embarque Valentin en co-pilote et nous voila en piste. C’est satisfaisant de se rendre compte de la progression depuis les premières sessions du matin, même si, on n’est loin d’une totale maîtrise, le pilotage devient de moins en moins approximatif, les glisses sont de plus en plus propres. Quand aux fin de glisse, ca sortait parfois sans a-coup, mais c'était surtout sur malentendu au début :) mais quand j’en ai enchainé plusieurs nickel, ca ne peut plus être qu’un coup de bol :) petite victoire personnelle !!
Valentin est monté dans l’une des 370Z du team Torque, en passager , et me suggère d’essayer. Moi qui commencait a etre un peu fier de moi… je redescend sur terre :) La différence de confiance qui me sépare de mon pilote, est gigantesque, titanesque. En fait, lui n’a pas besoin de virage pour faire glisser son auto, et quand il la fait glisser, il continue de s’appliquer sur ces trajectoires (alors que moi je laisse glisser l’auto tant que j’estime qu’elle va rester sur la piste, vous saisissez la nuance ? ). Certes cette 370Z est un peu préparée niveau chassis, possède un FAM hydraulique, et avec un pilote aux petits oignons, c’est quand meme une expérience dingue ! Je ressors de là avec une grosse banane et je discuste le morceau avec le Team.
Pendant ce temps Valentin est aller faire quelques tours avec d’autres pilotes, dans des autos qu’il affectionne particulièrement, gros merci aux deux proprios de Mx-5 qui l’ont embarqué et fait vivre quelques minutes de rêves.
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De mon cote je joue l'opportuniste et embarque dans une Elise S2, proche du modèle que je possède, alors je suis curieux de voir comment le proprio va s’en sortir ! Toute propulsion qu’elle soit, glisser avec mon elise n’est pas facile. La position du moteur rend la glisse très peu progressive. Et immédiatement, je remarque que cet exemplaire se comporte de la même façon : il est nécessaire d’y aller très franchement pour la mettre en glisse, et dès lors, on est sur une corde, ou le point de non-retour n’est jamais très loin :) Mon pilote y va franchement, on a fait de belles glisses, et de beaux jardinages aussi :)
16:40 L'après midi est passé vite, je décide de reprendre la piste, pour mettre en pratique ce que j’ai pu apprendre pendant les sessions que j’ai fait avec les autres pilotes. On m’a donné une astuce pour les S qu’il faut que j'essaie d’appliquer. La première partie que je pensais être un long droit est en fait plutôt un double droit, le gauche suivant étant assez loin, une solution et d’ajouter un gauche virtuel entre les 2. Sur le papier ça paraissait pas mal, mais dans la pratique , et en traction je perds encore trop de vitesse. Mon pilotage n’est en tout cas pas encore assez fin pour réussir à reprendre de la vitesse dans cette situation. C’est pas grave, je continu d’enchainer les tours comme un un gamin qui ne voudrait pas descendre d’un manege. Valentin a la banane, même si on ne roule pas en propulsion japonaise. L'ambiance est détendue. on passe les S, en gérant plus ou moins le timing des coups de raquette pour changer d’appuis, la ligne droite, rien que pour nous, pas de voiture en vue, pas de stress pour le gauche-droite au bout, on va tout donner… et essayer d’enchainer du gros et du propres :) Les conditions sont top, on a l’impression d’avoir le circuit pour nous seul….. et effectivement c’est peut-être parce que je n’ai pas remarqué le red flag :) rapide coup d'œil sur l’horloge, oooops, il est 17h00 passe de quelques minutes. Retour aux stands, plates excuses auprès des organisateurs :)
Toutes les bonnes choses ont une fin, la réalité des quelques 550 km qui nous séparent du domicile nous rattrape : il ne faut pas perdre de temps et se mettre en route rapidement. Je refais la pression des roues arrière, charge mes affaires et Zouuu. Premier rond-point, et je me surprends à attendre que le train arrière se déplace… :) les réflexes ont été conditionnés toute la journée, et la normalité de ne pas glisser provoque maintenant une sensation curieuse.
Well come Back !!!
Message édité 1 fois. Dernière modification le 23/09/22 18:14:56
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[Suite] l'apres-midi
